C'est excellant, il faut en avoir de l'imagination pour sortir des trucs de ce genre ^^, moi je recois assez souvent des mails d'un potes, je vous en livre un intitulé : la vie des écureuils est vachement intéressante...
Je précise que pour éviter toute tache orthographilogique et toute erreur d’incompréhensision je me suis relu. Quand même. Un peu.
Un jour (ou peut-être une nuit) que j’avais sans doute rien d’autre à foutre, je me penché sur quelques questions existentielles.
Par exemple : pourquoi ai-je oublié de réduire la température quand j’ai fait cuire les patates,
Pourquoi les pc sont tous blancs,
Pourquoi le ciel ne fait pas ce que je veux,
Pourquoi je ne gagne pas au loto,
Pourquoi mon voisin a une superbe copine drôle intelligente et moi célibataire alors que c’est un gros con (forcément),
Pourquoi je ne suis pas né bilingue voire tri ne soyons pas radin,
Pourquoi il faut bosser alors qu’objectivement c’est chiant,
Pourquoi mon papa il est pas milliardaire avec plein de relations,
Pourquoi je me pose des questions stupides,
Pourquoi quand je prends ma clarinette ca fait pas comme Sclavis,
Pourquoi la vie,
Pourquoi la mort,
Pourquoi plein de choses après tout …
Bref après des heures (ou peut être minutes je sais pas trop) de réflexion, de méditation intense, à observer le comportement de ma souris, j’ai enfin trouvé une question digne d’intérêt : pourquoi la cornemuse ?
Bah ouais on réfléchi pas assez à ces trucs-là. C’est vrai quoi, tu te balades sur les Champs-Elysées, tu grignotes un sushi avec plein de mayo en pensant à la dernière re-re-re-re-re-re-re-re-diffusion de l’épisode numéro 2 de Derrick, non pas celui avec le chauffeur noir : l’autre, et puis paf d’un coup tu trébuches sur une cornemuse.
Oui d’accord tu te pettes la gueule et ca fait mal. Sans doute mais c’est le propos. La vrai question c’est : lorsque tu vas réfléchir ensuite à ce qui t’es arrivé, le moment où tu raconteras l’histoire à tes petits enfants et que le petit morveux (non pas lui, l’autre) te demandera perfidement : dis mamie, c’est quoi une cornemuse ?
Tu lui répondra que comme chacun sait la cornemuse est un animal étrange qui vit quelque part et qu’elle appartient certainement à une famille quelconque, qu’elle a des liens de parenté avec le putois, sauf que elle c’est avec sa voix qu’elle fait fuir et qu’elle porte un kilt tout moche à carreaux vert et rouge.
Et puis un autre morveux, oui ils se trimballent en bande ces trucs là, c’est extrêmement dangereux, surtout si vous vous promenez sans vos chupa chups pour les arrêter. Faut prendre le coup de main hein aussi, faut de l’entrainement. Parce qu’il faut le saisir le bon moment, cet instant ou cet être abominable s’apprête à vous vriller le cerveau avec son cri de-la-mort-qui-tue interminable.
Hop on dégaine promptement la chupa quand il commence à ouvrir son orifice qui parait ridicule au premier abord mais que tous les parents redoutent à juste titre, et d’un coup sec (mais pas trop quand même il s’agit pas de écraser les amygdales) tu lui enfournes ton arme dans la bouche. D’abord surpris, le nain va te regarder les yeux ronds, ne comprenant pas trop ce qui se passe. Si tu as de la chance, tu auras visé juste (oui les chupas c’est comme un bon calibre sauf qu’au lieu de choisir la balle, tu choisis le parfum) et il te foutra la paix pendant quelques minutes.
Sinon il te posera cette terrible question, ce secret que les mômes se transmettent de génération en génération et qui donne des sueurs froides et des envies de meurtre intenses, Pourquoi cornemuse mamie ?
Et la plus moyen de se défiler, le coup de la chupa a avorté, pas comme la mère de l’avorton, (désolé) et tu dois à tout prix trouver une réponse.
Fort de ce constat, je me suis mis en état d’ivres… euh de transe, j’ai parcouru un bouquin hongro-turc à l’envers, ai laissé mes yeux mi-clos et ai commencé à méditer.
Pour éviter que tu te perdes (oui je sais le sujet est complexe mais je pense à toi, j’ai posé des balises) je vais tenter de reproduire le schéma mental qui m’a permit d’accéder à la lumière.
Je suis parti du mot en lui-même : cornemuse. Je n’avais aucun autre indice à ma porté, c’est comme Poirot que le nom alors je me suis livré à un petit exercice de sémantique.
Décortiquons la chose : d’une part « corne » et de l’autre « muse »
Tu dois te douter que je n’ai pas effectué cette séparation au hasard. En effet j’ai essayé plein de combinaisons différentes comme co et rnemuse, cornem et use, ou cornemus et e, mais les résultats n’ont pas étaient très satisfaisant.
Une autre solution existe mais ceci est une autre histoire, j’y reviendrai plus tard.
Ou pas.
Tout d’abord je partirai sur « muse » pour des raisons évidentes qui échappent à tout le monde. C’est pas dans l’ordre chronologique mais ya moins de sens à muse que pour corne. Je tiens à préciser que muse ne vient pas à l’origine du groupe catégoricité (il était dur à écrire ce mot, j’espère que t’auras au moins autant de difficultés à le déchiffrer) entre lyrisme et punk-attitude. Nan, nan, pas du tout, je parle philo ici pas showbizz.
Bref, la muse c’est la source d’inspiration des poètes. Généralement représenté par une femme, ca peut tout aussi bien être un koala ou un gant de toilette. Enfin c’est rarement une agrafeuse quand même : vous imaginez Kurt Cobain qui sort « ouais pour mon nouveau tube de l’été j’ai cherché pendant plusieurs jours et puis je suis tombé sur une agrafeuse, le coup de foudre. »
Quoi que dans son cas je ne prononcerais pas…
La muse est une source d’inspiration. Une question légitime te chatouille les zygomatiques et c’est normal : puisque c’est tout le temps une femme (oui même dans Bernard Werber) comment elles font les nanas pour trouver de l’inspiration ? Je n’ai pas de solution à proposer, tu peux toujours essayer te plonger dans les yeux de ton poisson rouge femelle, ca peut donner des idées. Ou alors tu fais comme Tatu. Et oui faut choisir ce qu’on veut dans la vie.
Mais je m’égare, verirren comme ils disent ici. Il faut bien prendre une base, définir un axiome, partir d’un point de départ, choisir le cochonnet avant de pointer (ou de tirer c’est selon) parce que sinon les boules s’éparpillent un peu n’importe ou comme quand Gérard a cassé une bouteille de bordeaux sur le pif a René parce que ce dernier avait refusé d’homologuer la deuxième boule comme étant bonne et j’aime pas le gâchis (pauvre bouteille).
Muse donc source d’inspiration d’origine féminine. Tu remarqueras ici j’en suis sur l’absence de détermination précise concernant la nature de cette féminité, détail qui a son importance comme on le verra peut être par la suite.
Penchant nous ensuite sur « corne ». Qu’est ce qu’une corne ? La première chose qui vient à l’esprit est le récipient grâce auquel les gens de l’antiquité (l’antiquité c’est une période temporelle dont l’âge est situé à peu près avant nous) arrivaient à se torcher quand le temps climatique était mauvais et qu’on ne pouvait donc pas taquiner le marsouin suisse avec des skis polonais (aucun rapport ici avec Kieslowski, le plombier).
Bien qu’ayant quelques similitudes avec l’objet de l’étude (quand vous soufflez dedans vous faites fuir les voisins. Si tu n’es pas convaincu, souffle dans un verre plein d’eau (pour pas gâcher le bordeaux) et observe la réaction de tes proches), je ne retiendrai néanmoins pas cette option. Pourquoi me demanderais-tu ? Je répondrais : ya un peu de trop de pourquoi dans cette histoire j’étudierai la question un autre jour.
Deuxième possibilité : la corne qui apparait sur les mains quand tu t’en sers un peu trop, comme quand tu apprends la guitare par exemple. Bien que des liens apparaissent de nouveau (les deux naissent de la douleur), j’écarterai impitoyablement cette nouvelle hypothèse.
Troisième possibilité : …
Quatrième possibilité : après intense recherche dans les tréfonds de mon cerveau (et on dit que le cerveau des mecs se trouvent dans leurs cou… loirs euh du cortex cervical (pas sur que ca veuille dire grand-chose mais) bref je laisse au lecteur se faire une idée approximative de la profondeur de la chose).
La corne qu’on trouve sur les dromadaires.
Ou peut être que c’est les éléphants, peu importe c’est dans la même région : au sud. Ou alors plus prêt de chez nous les vaches.
Comme je n’aime pas tourner autour du pot, que les ronds de jambes ce n’est pas mon truc, je n’aime tergiverser et je déteste hésiter encore plus que l’indécision aléatoire albanaise au curry c’est vrai quoi tous ces politiciens qui répondent toujours à coté de la plaque ou … Marie Antoinette avec la reine Elisabeth c’est un peu comme un sauté de veau. Ou alors pas loin. Presque.
Maintenant que nous avons nos deux axiomes, on va pouvoir travailler un peu la matière. Bon on peut tout de suite remarquer que le mélange ne sera pas forcément très agréable. En effet réuni ca donne peu ou prou : vache, source féminine d’inspiration.
Bah on peut se douter qu’avec ca l’artiste il va voler très haut, et qu’il y a de fortes probabilités qu’il ne fasse que des bouses (désolé).
Ouaip, à ceci près que ya pas beaucoup de vache en Ecosse (ou me trompu-je ?). Il faut donc trouver un substitue, féminin.
Je sens que je vais me faire lyncher, je sais pas, comme un pressentiment, comme quand tu joues au loto et que tu voies les premiers numéros qui apparaissent mais ce sont pas les tiens.
Mais objectivement ya pas beaucoup d’autre possibilité : le type qui a inventé la cornemuse devait s’inspirer de la compagne de son épagneul breton, ya pas d’autre raison possible.
Et il était sourd aussi, sinon c’est pas possible. C’est déjà assez horrible comme son la cornemuse, une sorte de croisement entre Céline Dion et un pet de lapin, alors vous imaginez vous la régler !? C’est inhumain. Ca devait être un instrument de torture au moyen âgé du genre tu es condamné à accorder la troisième en partant du bouton B mais sans utiliser le joystick. Encore pire qu’un concert de Lara Fabian je suis sur. Et pourtant rien que deux notes à la radio et me prends l’envie soudaine et incontrôlable de donner des coups sur la radio à l'aide d’un cure dent. Je ne m’étendrai pas pour éviter d’être classé interdit au moins de 18 ans à cause de la violence de la scène.
Mon chef parait réticent à l’avancé de la science et à l’essor intellectuel et ne fait de grand signe. Je lui réponds joyeusement avec de grands signes comme pour dire bonjour.
Je retourne donc à la médiocrité et m’en vais m’abrutir devant mon ordi.
Demain l’utilisation de la feuille d’orangé chez l’australopithèque.